Biographie de Raymond Queneau
Il a effectué ses études à la Sorbonne et à l’école pratique des haute études.
Il fréquente un bon moment un groupe de surréaliste puis se retourne ensuite contre eux après qu’ils l’ai exclus du groupe.
Suite à cela, il se lance dans l’étude des “fous littéraires” et tente de se faire publier mais les éditeurs le boudent.
Suite à son service militaire en Algérie et au Maroc et à un voyage en Grèce, il prend conscience de la différence entre la langue littéraire et la langue parlée et c’est ainsi que son cheval de bataille verra le jour. En effet, il mettra un point d’honneur à mettre la langue parlée au cœur de son œuvre littéraire et donne ainsi naissance au néo-français caractérisé par des syntaxes et un vocabulaire inspiré du langage parlé ainsi qu’une orthographe très souvent proche de la phonétique.
Par la suite il travaille un temps comme journaliste puis finit par rentrer aux édition Gallimard.
A la libération Raymond Queneau fréquente Saint-Germain-des-Prés. Il écrit alors des comédies musicales et également des dialogues de films.
C’est en 1959 qu’il écrit son roman à succès “Zazie dans le métro” qui sera adapté au théâtre et au cinéma.
Raymond Queneau meurt à Paris le 25 octobre 1976 d’un cancer du poumon et est inhumé au cimetière de Juvisy-sur-Orge dans l’Essone.
Un petit mot de cet auteur
Raymond Queneau

Bibliographie de Raymond Queneau
Romans
- Le Chiendent, 1933, Prix des Deux Magots
- Gueule de pierre, 1934
- Les Derniers Jours, 1936
- Odile, 1937
- Les Enfants du limon, 1938
- Un rude hiver, 1939
- Les Temps mêlés (Gueule de pierre II), 1941
- Pierrot mon ami, 1942
- Loin de Rueil, 1944
- En passant, 1944
- On est toujours trop bon avec les femmes, 1947
- Saint-Glinglin, 1948
- Le Journal intime de Sally Mara, 1950
- Le Dimanche de la vie, 1952
- Zazie dans le métro, 1959
- Les Fleurs bleues, 1965
- Le Vol d’Icare, 1968
Traductions
- Le Mystère du train d’or d’Edgar Wallace, avec sa femme Janine, sous le nom de Jean Raymond, 1934
- Peter Ibbetson de George du Maurier, 1946
- L’Ivrogne dans la brousse (The Palm wine drinkard) d’Amos Tutuola, 1953
- Impossible ici (It Can’t Happen Here), Sinclair Lewis, 1953
- Certains l’aiment chaud (Some Like it Hot), film de Billy Wilder, 1959. Adaptation française des dialogues.
Poésies
- Chêne et chien, 1937
- La leçon de choses
- Les Ziaux, 1943
- Analyse logique, 1947
- L’Instant fatal, 1948
- Maigrir, 1948
- Petite cosmogonie portative, 1950
- Si tu t’imagines, (reprenant les trois premiers recueils), 1952
- Cent mille milliards de poèmes, 1961
- Le Chien à la mandoline, 1965
- Courir les rues, 1967
- Apprendre à voir, 1968
- Battre la campagne, 1968
- Fendre les flots, 1969
- Morale élémentaire, 1975
Essais et articles
- Traité des vertus démocratiques, manuscrit de 1937, édité pour la première fois en 1993.
- Bâtons, chiffres et lettres, 1950
- Pour une bibliothèque idéale, 1956
- Entretiens avec Georges Charbonnier, 1962
- Bords, 1963
- Une histoire modèle, 1966
- Le Voyage en Grèce, 1973
Divers
- Exercices de style, 1947
- Un Conte à votre façon, 1967, publié dans Les Lettres nouvelles puis republié en 1981 dans Contes et propos.
- Journal 1939-1940, 1986
- Journaux 1914-1965, 1996
- Lettres croisées 1949-1976 : André Blavier-Raymond Queneau, correspondance présentée et annotée par Jean-Marie Klinkenberg, 1988
- Sur les suites s-additives, Journal of Combinatorial Theory 12 (1972), p. 31-71
- La Légende des poules écrasées, texte théâtral publié dans Le Magazine littéraire no 523, septembre 2012
Correspondances
- Correspondances Raymond Queneau – Élie Lascaux, Verviers, Temps Mêlés, octobre 1979 (126 p.)
- Une correspondance Raymond Queneau – Boris Vian, Les amis de Valentin Brû, no 21, 1982 (48 p.)
- Raymond Queneau et la peinture, Jean Hélion, Les amis de Valentin Brû, no 24-25, 1983 (100 p.)
- Raymond Queneau et la peinture, II, Enrico Baj, Les amis de Valentin Brû, no 26, 1984 (50 p.)
- Raymond Queneau et la peinture, IV, Élie Lascaux, Les amis de Valentin Brû, 1985 (88 p.)
- 30 lettres de Raymond Queneau à Jean Paulhan, Revue de l’association des amis de Valentin Brû, 1986 (102 p.)
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